Organes: Thyroïde - Spécialités: Thérapies Ciblées
Loxo Oncology MAJ Il y a 4 ans

Étude LIBRETTO-001 : étude de phase 1-2 évaluant la sécurité et la tolérance du selpercatinib chez des patients ayant une tumeur solide avancée, ou un cancer médullaire de la thyroïde ou d’autres tumeurs avec une mutation activatrice de RET. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] Les tumeurs solides peuvent se développer dans n’importe quel tissu : peau, muqueuses, os, organes, etc. Ce sont les plus fréquents puisqu’ils représentent 90% des cancers humains. Afin de protéger l’ADN de nos cellules des agressions extérieurs, il existe des mécanismes de réparation de l’ADN. Ces mécanismes sont nombreux. Lorsqu’un ou plusieurs mécanismes sont mutés et ne fonctionnent plus, cela peut donner naissance à des cellules mutantes qui se multiplient de façon incontrôlée et créent des cancers. Le traitement des tumeurs solides dépend des caractéristiques de la tumeur (ex : de la localisation de la tumeur, de son type histologique, de son stade, de la présence ou non de métastase). Lorsque la tumeur est avancée on peut avoir recours à la thérapie ciblée. Le récepteur à activité tyrosine kinase (RET) joue un rôle dans la croissance tumorale et la progression métastatique du cancer. Le selpercatinib est un inhibiteur RET qui inhibe la croissance et la progression tumorale. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance et l’efficacité du selpercatinib chez des patients ayant une tumeur solide avancée, ou un cancer médullaire de la thyroïde ou une autre tumeur avec une mutation activatrice de RET. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape, la dose de selpercatinib sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à utiliser lors de la 2e étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2e étape, les patients recevront du selpercatinib à la dose la mieux adaptée déterminée lors de la 1re étape. Le traitement sera répété en l’absence de progression de maladie ou d’intolérance au traitement. Les patients seront revus régulièrement pendant le traitement. Des examens biologiques et radiologiques seront réalisés tous les 2 mois pendant un an, puis tous les 3 mois et 1 semaine après la dernière dose du traitement de l’étude puis tous les 3 mois jusqu’à 2 ans après la fin du traitement. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 2 ans après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions

Étude MERAIOD : étude de phase 2 évaluant l’efficacité du trametinib associé à du dabrafenib et à de l’iode radioactif, chez des patients ayant un cancer de la thyroïde métastatique avec une mutation de type RAS ou BRAF V600E et étant réfractaires à l’iode. Le cancer de la thyroïde est une tumeur maligne qui prend naissance dans les cellules de la thyroïde. La thyroïde est une petite glande située dans le devant du cou, sous le larynx (organe de la parole) et près de la trachée. Elle est principalement composée de cellules folliculaires et de cellules C. Les cellules folliculaires produisent les hormones thyroïdiennes qui contribuent à décomposer la nourriture pour la transformer en énergie et elles aident aussi à réguler certaines fonctions du corps comme la température corporelle, la fréquence cardiaque et la respiration. Les cellules C produisent la calcitonine, une hormone qui aide à réguler le taux de calcium dans le sang. Le traitement de référence repose sur la chirurgie, l’hormonothérapie ou la radiothérapie. Dans de nombreux cancers de la thyroïde on retrouve des mutations d'un ou plusieurs gènes associés au cancer. Ce sont les gènes BRAF et RAS, le gène BRAF fabrique une protéine qui aide les cellules cancéreuses à se diviser et à se développer. Le dabrafenib empêche les cellules de fabriquer la protéine BRAF (un inhibiteur de BRAF), il est aussi appelé inhibiteur de la croissance du cancer. Le trametinib est un médicament inhibiteur de la MEK1 et MEK2 activée par la protéine kinase. La protéine kinase régule la prolifération et la survie cellulaire et est souvent surexprimée dans de nombreux cancers. L'efficacité du dabrafenib associé à du trametinib dans le traitement du cancer anaplasique de la thyroïde a été démontrée chez des patients ayant un cancer rare avec une mutation de type BRAF V600E. Après une thyroïdectomie totale, l’hormonothérapie à base de lévothyroxine permet de remplacer la production de thyroxine, une hormone qui est normalement produite par la thyroïde. Cette hormonothérapie pernet de ralentir la croissance des cancers différenciés de la thyroïde et prévenir des rechutes. Le traitement à l’iode radioactif est le type de radiothérapie le plus couramment utilisé dans le cas du cancer de la thyroïde notamment, les cancers différenciés ou ceux propagés à l’extérieur de la thyroïde. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité du trametinib associé à du dabrafenib et à de l’iode radioactif chez des patients ayant un cancer de la thyroïde métastatique ayant un cancer de la thyroïde métastatique avec une mutation de type RAS ou BRAFV600E et étant réfractaires à l’iode. Les patients seront répartis en 2 groupes en fonction de la présence ou non d’une mutation du gène BRAF. Les patients du 1er groupe (pas de mutation du gène BRAF) recevront du trametinib tous les jours ; Ce traitement sera répété pendant 6 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après 35 jours de traitement, les patients recevront 2 injections de TSHrh à 24 heures d’intervalle, puis une radiothérapie à l’Iode 131. Les patients qui auront une réponse partielle après 6 ou 12 mois de traitement, pourront recevoir 6 semaines supplémentaires de traitement selon le même schéma. Les patients du 2e groupe recevront du trametinib tous les jours, associé à du dabrafenib 2 fois par jour ; Ce traitement sera répété pendant 6 semaines en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Après 35 jours de traitement, les patients recevront 2 injections de TSHrh à 24 heures d’intervalle, puis une radiothérapie à l’Iode 131. Les patients qui auront une réponse partielle après 6 ou 12 mois de traitement, pourront recevoir 6 semaines supplémentaires de traitement selon le même schéma. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 18 mois après le début de l’étude.

Essai ouvert aux inclusions
Eisai MAJ Il y a 4 ans

Étude E7080-G000-211 : étude de phase 2 randomisée comparant l’efficacité du lenvatinib oral à 18 mg par jour à 24 mg par jour chez des patients ayant un cancer de la thyroïde différencié réfractaire à l’iode radioactif 131. Le cancer de la thyroïde différencié représente environ 90% de tous les cancers de la thyroïde, mais il existe peu de traitements efficaces pour le cancer de la thyroïde réfractaire à l’iode radioactif 131. La chimiothérapie pour les patients résistants au traitement avec l’iode radioactif 131 n’a pas montré des bénéfices et elle est associée à une toxicité élevée. Le lenvatinib est un agent antitumoral administré par voie orale qui agit de façon rapide et puissante en bloquant les molécules cibles. Le lenvatinib a montré des résultats prometteurs et il a été déclaré comme médicament orphelin pour le traitement du cancer de la thyroïde folliculaire et papillaire. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité du lenvatinib oral à 18 mg par jour et à 24 mg par jour chez des patients ayant un cancer de la thyroïde différencié réfractaire à l’iode radioactif 131. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes. Tous les patients recevront des cures de 28 jours pendant 24 semaines. Les patients du premier groupe recevront du lenvatinib à 24 mg par jour par voie orale une fois par jour. Les patients du deuxième groupe recevront du lenvatinib à 18 mg par jour par voie orale une fois par jour. Les patients seront suivis pendant 24 mois.

Essai ouvert aux inclusions